Entretiens
Wilson Le Personnic
Nouvelles de danse, Hiver 2021
Entretien avec Michèle Noiret réalisé par Chantal Zoller
Lettre mensuelle de l'Académie Royale de Belgique, juin 2011
Conversation entre Michèle Noiret et Dick Tomasovic (Université de Liège)
Scènes n°31, mars 2011
Entretien avec Michèle Noiret réalisé par Pascal Chabot
Monnaie/De Munt Magazine 74, 2007
Entretien avec Michèle Noiret réalisé par Bernard Debroux
Alternatives Théâtrales n°94-95, novembre 2007
Propos recueillis par Bruno Follet pour le Magazine du CECN.
CECN, mag n°03, 11/2005 - 03/2006
Propos recueillis par Gérard Mayen pour le programme de l'Opéra de Paris, février 2005.
Brochure de l'Opéra de Paris, 2005
Propos recueillis par Vincent Delvaux, pour le Magazine du CECN.
Magazine du CECN, sept-dec 2004
Entretien avec Michèle Noiret réalisé par le Théâtre Les Tanneurs.
Brochure Les Tanneurs, saison 2000-2001
Entretien avec Michèle Noiret réalisé par Béatrice Menet pour Nouvelles de Danse.
Nouvelles de Danse, 2000
Textes
Michèle Noiret
Psychologies Magazine, mars 2012
Texte écrit et lu par Michèle Noiret lors de l'ouverture du KunstenFESTIVALdesArts, le 2 mai 2003
KunstenFESTIVALdesArts, 2003
Livre / Territoires intimes - Michèle Noiret - La danse-cinéma
Un livre de Pascal Chabot et Sergine Laloux paru aux Editions Alternatives théâtrales. En vente à la Compagnie au prix de 38 euros.
Avec les contributions de Marie Baudet, Rosita Boisseau, Claire Diez, Bruno Follet, Bernard Foccroulle, Thierry Knauff, Brigitte Lefèvre, Gérard Mayen, Jospeh Noiret, Jean-Marie Wynants.
"Pendant plus de vingt ans, Sergine Laloux a suivi le travail de la chorégraphe Michèle Noiret, personnalité de la scène francophone de Belgique. Ce beau livre varié et à la maquette alerte raconte ce mano à mano entre une photographe-danseuse et une chorégraphe-visuelle. Les images en n&b saisies au Leica se mêlent parfaitement aux photos couleur issues d'un reflex numérique. Du coup, nous traversons ces vingt ans d'échange avec un sentiment de complicité et d'intimité, à l'image de la belle couverture qui prend le risque du silence et du mystère. Trop souvent la photo de danse ressemble à une collection d'exploits gymnopédiques colorisés. Ici, au contraire, la ligne mélodique est tenue, elle est respectueuse et juste”.
JCB, Réponses-Photo, mai 2009
“Le présent ouvrage est un hommage à cette carrière déjà belle, bien que non terminée, remarquable d'exigence et de sensibilité. "Je cherche à chorégraphier l'invisible de nous-mêmes, à révéler ce 'hors-champ' qui sous-tend la vie". Ces mots de la chorégraphe sont bien à l'image de son oeuvre, dont journalistes, collaborateurs et amis se font ici spectateurs et interprètes. Ils nous livrent leur vision et souvenirs de ses pièces où se mêlent "complexité et épure", où s'esquisse un "périmètre d'incertitude autour des corps et des gestes" (Rosita Boisseau), où "le geste chorégraphié revêt une qualité plastique exceptionnelle de netteté et d'élégance" (Bernard Foccroulle)... Et les belles photos de Sergine Laloux, complice de la compagnie depuis ses débuts, de confirmer et compléter admirablement ces paroles”.
Cathy De Plée, Nouvelles de Danse (NDD), automne 2009
"Premier ouvrage monographique consacré à la chorégraphe belge Michèle Noiret, cet opus rassemble 20 années de création chorégraphique. Le fil conducteur : les photographies de Sergine Laloux, dont le regard accompagne et retrace au plus juste répétitions et représentations. Des textes de critiques, de théoriciens et d'artistes permettent d'appréhender les différents aspects du parcours de Michèle Noiret : fréquentation assidue de la poésie (via l'oeuvre de son père Joseph Noiret), précision et exigence de son écriture chorégraphique, alternance entre solo et travail de groupe, lien avec les nouvelles technologies”.
Elise Avenet, Revue Patch, octobre 2009
“Michèle Noiret est l’une des grandes individualités de la danse et de la chorégraphie belges francophones. Actuellement, elle a pratiquement acquis le statut d’icône dans son pays natal. Sa grammaire chorégraphique poétique a quelque chose d’un rituel dans lequel danseurs, cinéastes, techniciens et musiciens agissent avec un égal mérite et où les couleurs, ambiances sonores, effets de lumière et accessoires jouent ensemble avec les danseurs d’une manière proche de l’enchantement. Pièce par pièce, tout se tisse ensemble presque imperceptiblement. Sans transition apparente, nous sommes attirés dans le labyrinthe d’un monde imaginaire. Ce sont autant d’images fortes et inoubliables qui se gravent dans les rétines. Cela pourrait s’appeler de la poésie des images, mais cela pourrait aussi s’appeler de la danse. L’imaginaire se donne libre cours et l’on trouve ses propres interprétations d’ordre onirique, rien ne paraissant affecté ou superflu. Mais comment rendre justice de tout cela en images ? Les livres de danse contiennent souvent des images tout à fait insignifiantes, très en deçà des intentions artistiques. Avec heureusement de notables exceptions. La revue bruxelloise Alternatives theâtrales vient de publier Territoires intimes - Michèle Noiret - La danse-cinéma. Ce projet se fonde sur des images incroyablement captivantes, pour l’essentiel prises par Sergine Laloux, photographe et ex-danseuse de Béjart qui, depuis les débuts voici 20 ans, suit de son appareil photo inquisiteur l’évolution de Michèle Noiret, à l’époque fraîche émoulue de l’école de danse Mudra. D’abord comme danseuse solo, ensuite de plus en plus comme chorégraphe. Le livre contient non seulement des textes intéressants de la plume de spécialistes de la danse, de directeurs de théâtre ou de poètes, mais aussi un matériel graphique absolument remarquable. Il permet de se sentir réellement participer au moment créateur, à l’architecture des mouvements où tout est en transformation permanente. Il y a ces images superbes et magiques, où la texture semble surgir comme la partie du tout. Ce sont généralement des images hautement graphiques en noir et blanc, d’énormes projections vidéo de différentes parties du corps avec le visage qui se tourne vers nous ou au contraire se recentre en une sorte de méditation et de résonance permanente avec la danse. Parfois, les corps sur les écrans vidéo semblent suivre leur propre voie, abandonnent les danseurs le temps d’un instant sublime avant de, peu après, resurgir sous une autre forme”. Ann Jonsson, Dans Tidningen (traduit du suédois)
“Territoires intimes Michèle Noiret, la danse cinéma. Ce bel ouvrage, extrêmement soigné, présente l’une des figures les plus marquantes de la danse Belge, mais aussi des plus discrète. Michèle Noiret est une des rares artistes ayant travaillé directement avec Stockhausen, elle collabore avec les plus grandes compagnies françaises (opéra de Paris, ballet de Lorraine) et est de celle dont on parle régulièrement pour diriger les CCN (dernier en date, Belfort). Ce portrait en 10 chapitres, signés de personnalités très diverses (Brigitte Lefèvre, Bernard Fouccroulle), coordonnées par le philosophe Pascal Chabot illustrées de photos de Sergine Laloux, permet de découvrir l’étendu de l’activité d’une chorégraphe dont on commence à beaucoup parler”.
Philippe Verrièle, La lettre du spectacle, n°253, mai 2010
"La danse est un art total mais éphémère, qui ne laisse d'autres traces que celles inscrites dans le corps des danseurs et les rêves des spectateurs. C'est pourquoi chaque livre sur la danse ou un chorégraphe peut être une merveilleuse occasion de revivre tant d'émotions et de plaisirs. Celui consacré à vingt ans de création de Michèle Noiret et publié par Alternatives théâtrales est remarquable à tous points de vue et est un bel hommage au moment où la chorégraphe crée son nouveau spectacle au Théâtre national. On a la joie de revivre toutes les émotions qu'elle nous a données. On se dit vingt ans déjà, comme le temps passe! Le livre est d'abord un formidable album de photos prises par Sergine Laloux qui suit Michèle Noiret depuis ses débuts et réussit en captant tel détail ou tel mouvement à rendre l'univers subtil et humain de la chorégraphe. Mais c'est aussi un livre riche d'analyses. Elles sont coordonnées par Pascal Chabot, un philosophe qui a la particularité d'épauler Michèle Noiret dans la question du sens. Il cite Spinoza : "On ne sait pas ce que peut un corps". Joseph Noiret, le père de Michèle et cofondateur de Cobra, est présent par deux beaux textes. Il a cette phrase superbe : "La danse est un cri du corps qui se découvre dans la nudité du temps". Brigitte Lefèvre, grande prêtresse de la danse à l'Opéra de Paris, Rosita Boisseau, critique au Monde, Marie Baudet de La Libre font partie des contributeurs. Tous ont été séduits par le travail rigoureux, mais sensuel, d'avant-garde technique mais éternel, de la chorégraphe. Celle-ci utilise tous les moyens pour, comme elle le dit joliment, "interroger les remous de mon être face au monde, la vie intérieure, les failles qui ébranlent les certitudes passe-partout, les doutes, les angoisses, les espoirs, les êtres que nous sommes, tourmentés du besoin de saisir le sens s'il en est un, de nous-mêmes”.
Guy Duplat, La Libre Belgique, mars 2009
“Je cherche à chorégraphier l’invisible de nous-mêmes, à révéler ce hors-champs qui sous-tend la vie” déclare Michèle Noiret. Réunissant souvenirs, analyses et études d’une dizaine de journalistes et d’artistes (parmi lesquels deux beaux textes de Joseph Noiret), cet ouvrage, coordonné par le philosophe Pascal Chabot, est consacré à vingt ans de création. Le parcours est illustré par la photographe Sergine Laloux, révélant le monde onirique qui “s’est toujours abreuvée à plusieurs sources : la poésie de son père, Joseph Noiret, l’un des fondateurs du mouvement Cobra; la musique contemporaine de Karlheinz Stockhausen (...), l’imaginaire visuel de cinéastes tel que Andreï Tarkovski (...), l’univers des peintres et plasticiens de Serge Vandercam à Maurice Pasternak”, note Jean-Marie Wynants. Les textes soulignent l’exigence inventive de la chorégraphe, “artiste jusqu’au bout des ongles” (Claire Diez), pour atteindre les lointains intérieurs”.
Bernadette Bonis, Danser, janvier 2011