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La fascinante création de Michèle Noiret "l'oeil, l’oreille et le lieu" est un objet chorégraphique rare dans lequel la beauté du mouvement se conjugue à l’idée d’un monde qui s’éteint. C’est une brillante démonstration à laquelle le public assiste, dont les lumières de Yorrick Detroy et les vidéos de Vincent Pinckaers, Aliocha Van der Avoort sans oublier les images 3D de Romain Lalire font écho de tout ce qui se joue au plateau. Bravo ! »
« Michèle Noiret est une chorégraphe à part, qui est tout autant virtuose de la danse que spécialiste des nouvelles technologies qu’elle manie avec un brio, un art absolument époustouflant. l’oeil, l’oreille et le lieu, tel est le titre de sa dernière création. Pensée pour les adolescents et les adultes, elle nous parle de la disparition des insectes. Avec Smartphone, cinéma et danseurs sur le plateau, elle nous alerte sur les questions écologiques. C’est un spectacle captivant, étonnant, beau, et important. »
Michèle Noiret : "l’œil, l’oreille et le lieu ": l'orpailleuse et l'insecte : un manifeste éco-chorégraphique plasticien de toute intelligence (...) Michèle Noiret tisse par les effets de média multiples les contours d'un univers unique de sculptures dansées en ronde bosse magnétique sidérante. Une pièce, bijou insectoïde de toute beauté."
À la recherche de la magie des insectes avec Michèle Noiret à Wuppertal En ouverture de la première édition de FRAGILE - Festival for young changemakers, sera présenté l’œil, l’oreille et le lieu, dernier projet de «danse-cinéma» signé Michèle Noiret qui vient de jouer Le Chant des ruines en Italie où elle revient enfin grâce au Festival Oriente Occidente de Rovereto (...) Il est bien dommage que même les théâtres ouverts à une programmation innovante et internationale, pour ne prendre que l’exemple de la Triennale de Milan, n’essaient pas de présenter au public l’étonnante «danse-cinéma» de la chorégraphe. »
S'attaquer au monde des insectes à travers la danse, avec quelques images de documentaires animaliers et d'autres filmées en direct par les danseurs avec des téléphones portables, exige une vision et une écriture aussi précises que virtuoses. Avec sa nouvelle pièce pour deux interprètes, au titre mystérieux, la chorégraphe Michèle Noiret propose d'ouvrir une fenêtre sur un univers fascinant, dans un futur où les insectes ont presque tous disparu. Pour rappeler la beauté, la puissance et la complexité du vivant, et l'urgence de sauvegarder des espèces fragiles. Un spectacle entre danse et cinéma, art et écologie. »
Une chorégraphie au cordeau sur le monde fascinant des insectes. Le charme d’une chorégraphie de Michèle Noiret n’est jamais dans l’affirmation ou la démonstration mais dans l’insinuation et l’ambigüité : elle joue sur plusieurs tableaux, mêlant au moins trois plans dans l’espace (...) Etonnante performance collective qui semble parfois tenir à un fil, menace de nous égarer dans de beaux labyrinthes pour mieux nous reprendre au passage. Et nous plonge dans une belle logique de l’irrationnel maîtrisé, qui est la clef de voûte du monde de Michèle Noiret."
"l'œil, l'oreille et le lieu", la fascination du vivant, ici et maintenant. Loin de se cantonner à la métaphore cinémato-scénique de l’univers des insectes (leurs mues, leurs incroyables aptitudes, leur inquiétant déclin), la pièce met en perspective le réel indiscutable et la science-fiction, au gré d’effets spéciaux plastiquement stupéfiants quoique faits de peu. Ce peu qui peut advenir grâce au temps long de la maturation, à la confiance des partenaires, à la fertilité du travail collaboratif, aux inventivités conjuguées dans une forme elle-même en perpétuelle mutation. »
La chorégraphe nous entraîne dans le monde des insectes… avant qu’il soit trop tard. Tout en nous conviant à un spectacle fascinant, Michèle Noiret nous invite à nous poser afin de prendre conscience de cette vie qui nous entoure et dont nous ne savons quasiment rien. Une vie en voie de disparition comme beaucoup d’autres...(...) Plus on avance dans le spectacle, plus on est fasciné. Le regard glisse de l’écran au plateau, d’une image de documentaire animalier à un duo s’inspirant de celui-ci quand ce ne sont pas les insectes qui semblent imiter les danseurs. Cocon, métamorphoses, combat, accouplement... toute une gestuelle originale se déploie. Filmées en direct à l’aide de deux smartphones manipulés par les danseurs, les images sur écran s’intègrent parfaitement à l’ensemble, multiplient les points de vue, les surprises, les découvertes. Sur le plateau, une toile semble prendre vie à même le sol. Un duo explose sur fond de guitares électriques. Le tunnel devient espace cosmique pour une magnifique séquence en apesanteur. Comme une perte définitive de repères. Ou le début d’un renouveau."
Minuscules mais essentiels. Ce qui constitue une sorte de marque de fabrique de la chorégraphe, est son habilité à semer le trouble dans l’esprit du spectateur. La combinaison d’images filmées en direct, avec des images enregistrées et les présences sur le plateau, les unes reprenant parfois les autres, est constellée de hiatus, de décalages, de « désynchronisations », volontaires qui agissent parfois comme des éléments subliminaux qui suscitent réflexion et questionnements. (...) À la manière d’un film d’anticipation, elle aborde des questionnements écologiques et sociétaux en conservant le désir de captiver le public, le surprendre, l’interroger."
Michèle Noiret confie au micro de Juan d’Oultremont ses réflexions à quelques jours d’une première. La métamorphose est pour moi un fil rouge dans toutes mes pièces : métamorphose de l’espace, du mouvement, de la lumière… j’aime quand les choses changent, bougent, sont inattendues. (…) Les trois quarts de la création c’est de la recherche. (…) Ce qui me plait dans le travail, c’est le brainstorming collectif…à 4-5 cerveaux on invente des choses que seul on aurait pas pu imaginer." > Écouter
Les images filmées en direct et leurs projections sur grand écran contribuent à semer le trouble entre les corps réels des danseurs et leur représentation. Cela crée des illusions surprenantes où l’on ne sait plus si l’on regarde l’interprète lui-même ou son imagée filmée. Accompagnée d’une bande son interactive et d’un éclairage subtil, la pièce constitue une oeuvre solide."
Distribution & crédits
Conception, chorégraphie Michèle Noiret
Créée avec et interprétée par David Drouard, Sara Tan
Création vidéo Vincent Pinckaers, Aliocha Van der Avoort
Images 3D Romain Lalire
Développement vidéo Frédéric Nicaise
Composition musicale originale, interactions, régie son Todor Todoroff
Musique additionnelle « Entrance Song » de Black Angels
Lumières Yorrick Detroy
Scénographie Wim Vermeylen, Michèle Noiret
Costumes Patty Eggerickx
Direction technique et régie plateau Frédéric Nicaise
Régie lumières Alexandre Chardaire, Loïc Scuttenaire (en alternance)
Régie vidéo Yves Pezet, Aliocha Van der Avoort (en alternance)
Confection costumes Isabelle Airaud, Sarah Duvert
Photographies Sergine Laloux
Production et diffusion Morten Walderhaug
Communication et presse Alexandra de Laminne
Administration et coordination Cathy Zanté
Durée 55 min
Production Compagnie Michèle Noiret/Tandem asbl
Coproductions Baerum Kulturhus, Sandvika - Oslo (NO), Stormen Konserthus, Bodø (NO), Charleroi danse - Centre chorégraphique de la Fédération Wallonie-Bruxelles (BE), Centre des arts - CDA, Enghien-les-Bains (FR)
Soutiens Fédération Wallonie-Bruxelles, Service Général de la Création Artistique - Service de la Danse, Wallonie-Bruxelles International (WBI), Tax Shelter du Gouvernement Fédéral Belge - Casa Kafka Pictures Tax Shelter.
Résidences
Centre des arts - CDA, Enghien-les-Bains
Charleroi danse, centre chorégraphique de Wallonie-Bruxelles
Centre des arts - CDA, Enghien-les-Bains
Baerum Kulturhus, Sandvika/Oslo
Stormen Konserthus, Bodø