DÉSIRS

Quatre courtes propositions exposent le reflet du désir et de ses nombreux visages. Comme point de départ un texte décrivant la passion d’une relation amoureuse. Il se faufile dans la matière sonore ou en silence, soufflé au micro, il devient fragment amoureux, solitaire. Poétique, esthétique, DÉSIRS se veut aussi dérangeant. De la vie à la mort : métamorphose, sensualité, complicité, violence. La structure de cette forme condensée se base sur la discontinuité, l’accident, la rupture. Des capteurs de mouvement, amplifient une scène de guérilla urbaine, image de cette peste brune qui couve : désir de tuer oscillant entre le jeu vidéo et la réalité tragique d’un attentat. De l’autre côté du miroir un délire verbal polyglotte inspiré par Alice in wonderland, nous plonge dans le « nonsens », on s’enlace, on s’aime, on se tue, on ressuscite.