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Michèle Noiret, grande chorégraphe, revient après des années en Italie grâce au Festival Oriente Occidente de Rovereto (...) il est bien dommage que même les théâtres les plus ouverts à une programmation innovante et internationale, pour ne prendre que l'exemple de la Triennale de Milan, n'essaient pas de présenter au public l'étonnante «danse-cinéma» de la chorégraphe."
Quatre ans plus tard, cette pièce chorégraphique et théâtrale multimédia a encore gagné en pertinence pour réfléchir aux issues de la crise sociale et environnementale dans laquelle nous nous trouvons."
Première du « Chant des ruines » à Oriente Occidente Créée en 2019, cette pièce chorégraphique et théâtrale multimédia semble encore plus d'actualité avec la réflexion qu'elle développe sur la crise sociale et environnementale. Presque prémonitoire des catastrophes à venir, elle nous incite à nous tourner vers l'avenir en soulignant combien notre attitude doit changer pour sauver la planète. »
Michèle Noiret, chorégraphe belge de très haut niveau qui a inventé la danse-cinéma, vient de reproposer au très beau festival Oriente Occidente de Rovereto un de ses extraordinaires apologues sur la fin du monde. »
Oriente Occidente présente la première italienne du spectacle "Le Chant des ruines". À travers la danse, le théâtre et le multimédia, les ruines environnementales et sociales de notre planète sont racontées sans perdre l'espoir. »
Le Chant des ruines de Michèle Noiret donne le coup d’envoi du festival TANZ!Heilbronn. La pièce, qui traite de la survie en temps de catastrophe, est plus actuelle que jamais. La chorégraphe belge démontre dans cette pièce sa maîtrise solide de l’art scénique. Ce qui évoque au début une montagne de gravats devient par la suite détritus, ouvrant la porte à de nombreuses associations d’idées. Mélange savant de cataclysme, d’humour et de corporalité extrême, ce spectacle de danse-cinema a reçu un excellent accueil du public de Heilbronn."
Le “Chant des ruines”, coupé dans son élan, s’est joué à Chaillot. Retour d'expérience et perspectives. Une pièce étrangement prémonitoire, avec son paysage de catastrophe et ses interprètes masqués : image fictionnelle devenue réalité. (...) “Cette étreinte de danseurs masqués, notamment, c’était à ce moment-là (au moment de la création fin 2019) une image forte et choquante, qui a pris aujourd’hui un sens nouveau.” Jusqu’à donner l’impression "d’avoir été créée pour la situation actuelle", comme la chorégraphe a pu l’entendre le 4 mars, à Chaillot."
« Le Chant des ruines » de Michèle Noiret : une réflexion esthétique sur la déconstruction. Le résultat séduit visuellement et interpelle moralement et cette reconstruction rêveuse et désolée résonne fort avec notre temps. Revisitant nos canons, « Le Chant des ruines » est donc un coup de poing magnifique et qui vient à propos… À voir donc prochainement, nous l’espérons, pour tous."
Figure incontournable de la danse belge, la danseuse et chorégraphe Michèle Noiret développe depuis plus de vingt ans, une œuvre hybride pensée en étroit lien avec des dispositifs et technologies numériques. Entre dystopie et drame écologique qui nous guettent, sa pièce Le Chant des ruines créée la saison dernière matérialise l’inquiétude de la chorégraphe sur les temps à venir. Aujourd’hui, la crise sanitaire a mis en stand-by sa tournée et donne une nouvelle perspective à ce projet au caractère annonciateur. Cette pause forcée est l’occasion de s’entretenir avec Michèle Noiret sur les rouages de sa recherche et sur le processus de création de cette pièce qui attend désormais de retrouver les planches et son public.
Quand on pense au chant, on pense à quelque chose de joyeux, de mélancolique. Les ruines, c'est la désolation, le vide, la mort, la destruction. La combinaison des deux mots représente l'état d'esprit dans lequel j’étais lorsque l’on a créé cette pièce avec beaucoup d'incertitudes sur l'avenir, et en même temps l'espoir que les choses allaient changer et évoluer positivement. C'était en 2019, il n'y avait pas la pandémie mais déjà tous les problèmes écologiques. On était en plein dans une importante crise sociétale et environnementale.
Michèle Noiret fait danser les ruines. Donner de la beauté, c’est aussi une forme de résistance. Fusionnant avec fluidité les langages du théâtre, de la danse et du cinéma, la chorégraphe bruxelloise Michèle Noiret tend un miroir à notre monde en dislocation. En résulte Le Chant des ruines, un manuel de survie par la danse. Après différents spectacles en solo ou en duo, Michèle Noiret revient à une création de groupe où ses cinq époustouflants danseurs se demandent comment survivre dans un monde en ruines. Les menaces des cataclysmes en gestation annoncent la fin des certitudes et de l'intimité. La danse qui opère comme une respiration individuelle et collective apparaît dès lors comme un salut. Les éléments de décor minimalistes, des plaques de carton, conjugués à des prises de vues sophistiquées créent des paysages en constante métamorphose. (…) La créatrice a développé Le Chant des ruines avec des moyens réduits. Dans ce relatif dénuement, elle a trouvé les ressources et l'inventivité pour se réinventer à nouveau sans rien perdre de sa force scénique, visuelle et émotionnelle."
Le Chant des ruines, ou La beauté du chaos. Autre réussite : l’incursion de l’humour dans ce « chant des ruines ». Au moment où tout parait fini, dévasté. Sara Tan, encore elle, prend la parole, avec la voix d’un robot ou d’une créature, et nous propose avec humour son « Guide de survie au XXIe siècle », celui qui va nous permettre de nous en sortir. Magnifique trouvaille scénique, qui permet d’ôter d’un coup d’un seul la tension dramatique."
L’éclat des cendres. Le Chant des ruines nous plonge dans un périple profondément humain. Son, atmosphère et vidéos mettent en lumière la chorégraphie précise, ciselée au dernier carat, de Michèle Noiret. Le XXIe siècle est assurément celui de l’image, qui tout en prétendant reproduire la réalité crée une distance inexorable avec celle-ci. Les certitudes s’en trouvent ébranlées et leur disparition pousse les individus dans un périple erratique aux allures de dystopie, un chassé-croisé au travers de situations instables, éphémères, volatiles, à la recherche du réel, d’un réel, au milieu des ruines. (…) Ici, l’image filmée donne de la profondeur à la scène, met en relation l’espace, les interprètes, les matières, les textures, le décor. Mais l’image n’est jamais le simple reflet de la réalité. Disproportionnée, inversée, décalée, elle révèle un univers insoupçonné, irréel, mais qui touche l’imaginaire. Les projections ne reproduisent pas la réalité, elles la travaillent, la subliment, la transforment. (…) Si les images créent l’étonnement, elles n’occultent pas la qualité chorégraphique - même le déplacement des panneaux semble minutieusement écrit - de cette pièce admirablement servie par les cinq interprètes. Appuyée par les créations vidéo de Vincent Pinckaers et l’univers sonore élaboré par Todor Todoroff, Michèle Noiret assemble les langages pour créer des tableaux, des émotions, des ambiances fascinantes."
Survivre à l'ère liquide. Poème cinémato-chorégraphique, Le Chant des ruines, met en présence cinq artistes ébranlés par l’instabilité du monde. (…) Amplifiée à l’extrême, multipliant les points de vue, l'image se joue des différentes perspectives et pénètre les moindres recoins invisibles à l’œil nu. »
Un nouveau dialogue danse-cinéma qui interroge le XXIe siècle. Avec chaque séquence projetée en direct, la lecture des images part de la danse et crée l’étonnement, grâce à la qualité chorégraphique et la présence captivante des cinq interprètes qui affirment des identités fortes, répondant à une écriture du mouvement limpide, précise et transparente. (...) Une chose au moins est certaine : la réussite réelle de cette polyphonie danse-images.»
Chaos dehors, chaos dedans. Beauté, force, élégance. L’univers de carton, matériau bon marché qui permet une scéno minimaliste est parfaitement adapté aux ruines mouvantes d’un monde chaotique. La puissance des images dominée par l’élément aquatique et les plaques tectoniques menaçantes sont bien là, tout comme leur lien avec le groupe de cinq danseurs à la technique parfaite effectuant un périple erratique dans un monde plein de menaces. Le sujet du désastre annoncé est bien là, ce chaos intérieur et extérieur avec ses thèmes et variations visuellement somptueux. (...) La mise en scène de Michèle Noiret assistée de David Drouard nous faire pénétrer dans un monde fascinant et inquiétant où les vieilles valeurs presque englouties flottent à l’horizon."
Fenêtre sur un sombre futur. Un spectacle étonnant où Michèle Noiret réinvente son univers scénographique avec une série d’éléments en carton imaginés avec Wim Vermeylen mais aussi une partie de son vocabulaire chorégraphique, porté par cinq superbes danseurs (...) La force du spectacle tient à ses ruptures de rythme qui introduisent dans cette vision sombre des moments de danse aérienne et de petites séquences humoristiques bienvenues, comme les discours robotiques d’une jeune femme nous proposant un guide pour survivre au XXIe siècle. Un humour qui fait mouche tout en restant dans l’esprit général d’un spectacle qui appuie là où ça fait mal dans notre folle fuite en avant."
Survivre au XXIème siècle. Avec des moyens simples et une utilisation inventive des technologies de l'image, Michèle Noiret livre une radioscopie de notre temps, lucide mais où l'espoir point encore, dans la lueur servant de ciment à un couple, dans le chant d'un oiseau résonnant au milieu des cendres."
Sombre et ludique “Chant des ruines”. Sans renier son identité créative, Michèle Noiret renouvelle son vocabulaire. Toujours présents, les personnages chorégraphiques – ici un quintet – habitent un espace-temps où la chorégraphe projette ses réflexions. (...) Le jeu orchestré ici par la chorégraphe ose une immédiateté allégée en métaphore."
Dans les coulisses de la nouvelle création de Michèle Noiret. Ce vendredi 4 octobre, en ouverture de la Biennale Charleroi Danse, Michèle Noiret présentera sa nouvelle création, Le Chant des ruines. Durant plusieurs mois, nous avons suivi les répétitions."
Le Chant des ruines : prendre conscience du monde Invitée pour la première fois en Ariège à l’Estive, la chorégraphe Michèle Noiret nous embarque dans un univers apocalyptique où 5 danseurs donnent toute leur énergie dans ce monde qui s’effondre. Elle raconte la création de cette œuvre. Dans cette pièce, vous interrogez le chaos et notre manière d’y faire face. En quoi, pour vous, la danse est un moyen de survie face à ça ? "Un spectacle ne change pas le cours des choses mais interroge, provoque des prises de conscience. Non que les gens ne soient pas conscients du monde d’aujourd’hui mais, parfois, voir certaines images ça fait réagir. Comme je travaille avec ce que j’appelle la danse-cinéma, proposant une fusion des langages, j’essaye de créer des tableaux qui mettent le doigt là où j’ai envie de guider la réflexion du spectateur. Ces questionnements sont indissociables de ma création, ils sont le fruit de la colère qui m’habite parfois, une forme d’impuissance à bouger les choses."
Distribution & crédits
Conception, mise en scène Michèle Noiret
Chorégraphie Michèle Noiret, David Drouard
Créée avec et interprétée par Alexandre Bachelard, Harris Gkekas, Liza Penkova, Sara Tan, Denis Terrasse
Collaboration artistique David Drouard
Création vidéo et caméraman plateau Vincent Pinckaers
Composition musicale originale et régie son Todor Todoroff
Musiques additionnelles « Summer Samba » de Walter Wanderley, « An der schönen blauen Donau, Op 314 » de Johann Strauss II, « Back to Black » de Amy Winehouse et Mark Ronson, « Saturno o cipolla » de Eric Aldea
Création lumières Gilles Brulard
Scénographie Wim Vermeylen
Costumes Silvia Ruth Hasenclever
Direction technique, développement et régie vidéo Frédéric Nicaise
Régie lumières Hadrien Jeangette
Régie plateau John Coopeer
Photographies Sergine Laloux
Production et diffusion Morten Walderhaug
Communication et presse Alexandra de Laminne
Administration et coordination Cathy Zanté
Durée 70 minutes
Production Compagnie Michèle Noiret/Tandem asbl.
Coproduction Charleroi danse - Centre chorégraphique de la Fédération Wallonie-Bruxelles et le Théâtre National de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Résidence « La Fabrique Chaillot » - Chaillot - Théâtre National de la Danse, Paris.
Soutien La Fédération Wallonie-Bruxelles, Service Général de la Création Artistique - Service de la Danse, La Loterie Nationale, Wallonie-Bruxelles International (WBI), Tax Shelter du Gouvernement Fédéral Belge - Casa Kafka Pictures Tax Shelter empowered by Belfius, Adami.